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Les miettes des idées
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Les miettes des idées
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28 juin 2011

la famille et les enfants

Ces jours-ci, les disputes entre un couple hongkongais attirent les yeux des internautes. Certes, il s'agit des deux grandes vedettes cinématographiques, dont le mariage a été aussi un grand événement. Or, cette fois, l'affaire prend une plus grande ampleur, car leur future divorce amène leur deux fils au premier plan. A l'encontre de leurs amis dans le même secteur, qui souhaitent une reconciliation au moins pour l'intérêt de ces deux petits enfants, les internautes se sont montrés plutôt favorables à un divorce, ceci d'après un sondage en ligne. Est-ce qu'on s'amuse de voir encore une tragédie familiale, ou bien on ne croit plus à la sacrifice de soi pour maintenir une famille pesudo-harmonieuse.

Les divorces se multiplent de jour en jour, surtout dans les grandes villes. On dit que c'est un progrès des droits humains, surtout dans un pays qui était peu fier en matière des violences familiales. Le chiffre aurait augmenté si le couple avait agi sans prendre en considération le développement de leur enfant. Beaucoup de familles subissent encore des disputes quotidiennes tout en maitenant la forme de la cohabitation.

Vivre dans des conditions souvent angoissantes, telles disputes, voire violences, fait-il plus de bien aux enfants que de vivre dans une famille monoparentale ou recomposée? C'est une question qui se pose à beaucoup de gens. J'ai opté pendant lontemps au choix du divorce, ne voyant que les douleurs de tous. Or, j'ai commencé à changer d'idées, après avoir parlé avec ma cousine.

Son père et sa mère mènent une vie désastreuse, et ils auraient divorcé même il y a très longtemps. D'ailleurs, aucun ne porte assez d'attention à leur fille. Ma cousine, si elle n'avait pas eu un caractère d'indifférence, elle serait devenue très pessimiste, voire déprimé. Après son bac, sa mère a jugé que le bon moment était venu pour discuter sérieusement la possibilité d'un divorce avec son père, car le trouble n'affecterait plus ses résultats scolaires. A notre grande surprise, ma cousine a refusé catégoriquement d'en parler, insistant à ne pas y donner son accord avant son propre mariage.

Je n'avais pas imagingé sa fragilité, qui n'est pas à la hauteur de ses 18 ans. Est-elle trop naïve? Pourquoi n'ose-t-elle pas affronter la réalité? Un faux bonheur est-il assez rassurant pour tisser tout le temps le mensonge psychologique? A qui le tort? La séparation officielle des parents détruit le dernier espoir de l'enfant, et la perte de cet espoir pourrait tout d'un coup jeter un rideau noir sur toutes ses perspectives.

L'enfant n'est pas le centre d'une famille, et on ne peut pas vivre seulement pour lui. Or étant toujours le victime le plus blessé, il n'a pourtant aucun droit devant la tribune.

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