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Les miettes des idées
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Les miettes des idées
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16 novembre 2011

Le coeur d'un père

L'arrivée du petit être a bouleversé la vie de toute ma famille et on se sent parfois désemparés, comme si tout était cru prêt mais rien n'était prêt. Se trouvant tout d'un coup changé d'identité, mon mari était celui qui s'adaptait le plus mal à la nouvelle vie.

Les premiers jours, il était si excité qu'il oubliait tout autre chose aussi importante que la naissance de sa fille. Il avait du mal à se concentrer et souvent ne savait quoi faire en premier. Ayant grande envie de porter le bébé, lui changer de couche, le garder pour toute la nuit, il a été souvent refusé par sa mère qui considérait que l'homme n'était pas capable de s'occuper d'un enfant, sans parler d'un nouveau-né. Il n'a pu que rester à côté, contempler sa fille.Une fois qu'il essayait de tenir le bébé dans son bras, sa mère le lui arrachait tout de suite. Si le bébé crie ou pleure, c'est à cause de sa position incorrecte qui le rendait mal à l'aise, et mon mari s'en culpabilisait.

J'insistais que le bébé dorme avec nous, malgré la protestation de ma belle mère. La première nuit, mon mari n'a pas dormi, craignant qu'une fois endormi, il heurte le bébé. Lorsqu'il y avait un petit signal du bébé, il se levait tout d'un coup. Quand le bébé plurait, il me raprochait de ne pas tenir une bonne position d'allaitement...Etant si nervaux, il ne lui fallait que quelques jours pour tomber malade. La cause directe était qu'il se levait trop souvent dans la nuit sans prendre du temps à ajouter des vêtements.

Des congés de maternité se ont épuisés et il devait reprendre le travail. Le soir, quand il est rentré, la première chose était de voir sa fille. Je l'encourageais de changer de couche et de porter le bébé quand elle était pas très sage. Il a essayé même de chantonner, ce qui me semlait amusant. Une fois, la petite a crié si fort lorsqu'il lui changeait de couche. A ce cri anormal, ma belle mère s'est précipitée dans notre chambre et a poussé assez fort son fils à côté, le reprochant de faire du mal à la petite.

La nuit, mon mari m'a confessé qu'à la suite du grondement de sa mère, il avait failli de pleurer aux toilettes et qu'il avait vraiment ce besoin de pleurer pour quelques minutes. Je l'ai consolé en prédisant qu'il serait un très bon père, car il avait déjà bien porté sa fille dans son coeur.

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