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Les miettes des idées
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Les miettes des idées
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31 janvier 2013

Pourvu qu'il y ait un continu

Mon travail à la bibliothèque est discontinu, malgré ma volonté de la rendre plus régulière.

L'autre jour, une collègue m'a indiqué une règle d'or pour mener la thèse, c'est de "venir tous les jours à la bibliothèque". Je le savais depuis toujours. Cette formalité de travail, ou plutôt un discipline à respecter constitue la priorité de la recherche.

- Je n'ai pas encore fait la revue de la littérature, ni bien élaboré le plan et surtout n'ai écrit aucun mot.

- N'importe, viens à la bibliothèque, et surtout tous les jours. Tu auras fini la moitié avant la rentrée et tu dermineras l'autre partie pendant les vacances d'été.

Je me trouvais honteuse devant elle, qui, tout en ayant décroché récemment le titre de professeur associé, travaille presque tous les jours sur ses projets de recherche. Une autre aurait préféré fêter cette victoire en voyageant ou simplement en faisant un long repos.

Mes beaux parents me soutiennent beaucoup pour l'accomplissment de ma thèse. Or, à leur yeux, il suffit de lire quelques bouquins et d'écrire quelques centaines de pages. Ils regrettent que je ne puisse pas accompagner ma fille plus longtemps pendant ces vacances et disent aux autres que je ''travaille'' à l'université. Or, ils ont besoin aujourd'hui d'aller à l'hôpital, et queqlues jours après d'aller faire une commission, me laissant la fille à garder. Celle-ci est de temps en temps en problème, il vaut mieux que je reste à la maison le jour où elle semble avoir un peu de fièvre. Elle a vomi la veille, et ce matin, il faut l'amener chez un médécin pour explique les points rouges sur le visage. Son nez coule et on prévoit des jours de rhume...etc.etc. Je me culpabilise pour mon absence.

Mon mari m'accuse de ne pas avoir fait assez de sport et m'ordonne d'aller faire de la course ou de la gym dans un club. Ceci me demanderait une demi-journée.

Désemparée, j'avance mais si lentement. Pourvu qu'il y ait un suivi, un continu, un créneau journalier.

Et le printemps chinois presse le pas. Il faut rendre visite à des parents et des amis. Il faut mettre du temps à bavarder, à être amicale et surtout être disponible.

Et je perds encore un peu plus de ce temps précieux en écrivant mes ennuis et mes divagations.

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