Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Les miettes des idées
Les miettes des idées
Publicité
Les miettes des idées
Archives
6 septembre 2011

une discussion comme les autres

C'est le début du semestre et aujourd'hui, la plupart de mes collègues étaient réunis et comme d'haitude, on a déjeuné ensemble pour démarrer la rentrée.

A table, tout le monde se lamentait sur la situation actuelle en Chine, sur tous les plans, de la politique, à la justice, de CPI à l'éducation...Il est rare que même les plus âgés, c'est-à-dire ceux qui ont plus de cinquante ans, avaient une opinion si pessimiste. "La vie n'est pas belle!"déplorait une collègue. "L'université n'est pas paradis.'' ajoutait un autre. Et surtout, dans une telle société où tout se mesure avec l'argent, il semble que d'autres désirs ne seraient que rêves et illusions. 

"On est trop peu payés!" se plaignaient presque tous. On attend comme les autres une augmentation du salaire, comme si c'était le seul espoir qu'on peut avoir légitimement. Quant à d'autres droits, n'en parlons pas!

On dit que le président de l'université a fait un discours de rentrée extraordinaire, où il a cité quelques blogs  d'étudiants critiquant la vie universitaire. D'après ces étudiants, il vaudrait bien connaître les règles d'or pour bien inverstir sur ces quatres ans. Par exemple, choisir les cours dont les professeurs sont gentils et donnent de bonnes notes; participer, de tous les moyens, à l'organisation des étudiants; avoir une bonne relation avec le directeur d'études et surtout avec le moniteur d'études... Ils disent bien la réalité! Notre président, dans son discours, a encouragé les nouveaux étudiants de ne pas tomber dans ces pièges et d'avoir un esprit libre et critique. Or, je doute que son dicours ait vraiment changer la mentalité des étudiants. Car, après tout, la société est un champs de bataille féroce, et on ne peut pas former des naïfs coupés du monde.

L'université perd de jour en jour son charme et son pouvoir, comme le gouvernement perd sa crédibilité et que le peuple sa morale.

Il s'agit d'une discussion qu'on entend et qu'on produit presque tous les jours. L'ennui est que tout  le mécontentement n'aboutit à rien. La vie continue comme si rien n'était troublé. 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité