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Les miettes des idées
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Les miettes des idées
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19 juillet 2012

Dream Work

La jolie J, une de mes collègues à l'université, va quitter Shanghai pour vivre aux Etats Unis. D'apès elle, ce qui le tourmente le plus et ce qu'elle va sûrement regretter, c'est d'abandonner son poste d'enseignant à l'université.

Ce poste, jugé comme le meilleur job, lui a permis de vivre tranquillement et surtout aisément pendant des années. Cela ne veut pas dire qu'on gagne beaucoup en travaillant peu. Le salaire étant insatisfaisant, avec 5000 Yuan par mois, la plupart des jeunes enseigants mènent une vie assez modeste, sauf qu'on travaille à part pour gagner l'argent de poche. 8 heures de cours par semaines à assumer, mais le travail après cours est difficile à compter.

J'ai l'impression que mon poste exige de nombreuses heures de travail et que je suis souvent surchargée. C'est bien la réalité. Or, d'après elle, c'est moi-même qui me crée du travail et que je ne sais pas jouir de la vie.

- Tu veux devenir la modèle des enseignants ? A quoi bon ? Pour toucher les mille Yuan de bonus à la fin d'année ?

- Ne sois pas professeur d'école ou de lycée. A l'université, les professeurs ne travaillent que devant le tableau. Après la sonnerie, c'est une autre vie ! D'ailleurs, tu as les mêmes cours, alors, pourquoi tant d'heures à prépérer du nouveau, répète les mêmes choses, car les étudiatns sont différents.

- Tu espère devenir professeur en peu de temps ? A vrai dire, le système souligne surtout l'ancienneté et on doit faire la queue pour obtenir le titre.

- Ne reste pas trop longtemps au bureau ! Les affaires triviales vont occuper une grande partie du temps. Comme tu es là, on te sollicite.

En fait, je ne veux ni travailler pour gagner le prermier prix, ni pour passer bientôt à une autre grade. Mais pour être sûre de moi-même et surtout tranquille moralement, je dois bien préparer mes cours et me demande de me perfectionner sur beaucoup de plans.

- Mais aimes-tu ce travail ? Moi, absolument ! Car j'ai du temps libre, c'est le plus gros avantage. D'ailleurs, comme c'est une des meilleures universités en Chine, je me perçois comme digne et fière. Les gens me respectent et m'envièrent.

Bizarrement, de mon côté, ce sentiment de fierté reste submergé. C'est plutôt mes parents qui en réjouissent. Je n'ai, en réalité, aucun pouvoir. Chaque année, des proches me demandent si je peux aider leurs petits à entrer dans mon université ou bien à profiter des services médicaux dans les hôpitaux dits annexés à mon université. Mon refus leur provoque même des colères.

- Après tout, je n'aurai jamais trouvé un tel job aux Etats-Unis. Je quitte mon travail de rêve pour un autre rêve, c'est un vrai enjuex. Alors, toi, profite de ces avantages et ne sois plus esclave d'enseignement !

Est-ce que j'aime franchement mon poste, dont je me plains tout le temps ? ou bien, c'est comme on le dit souvent " on ne sait pas chérir ce qu'on possède."

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