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Les miettes des idées
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Les miettes des idées
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9 mai 2013

Ras le bol, les donneurs de leçons

Toute la famille a profité des vacances de la fête du travail pour aller dans le bourg natal de mon mari, et Claire pour sa première fois. La cousine de mon mari vient de donner naissance à un petit garçon et reste au lit pour passer ce mois de rétablissement.

Tout le monde sait que le premier mois du nouveau né constitue une période rude pour toute la famille, notamment pour les nouveaux parents. Ce n'est qu'avec un regard rétrospectif qu'on se rend compte de l'inutilité de se créer du stresse.

Le jour de notre arrivée, le mari de cette cousine n'avait pas dormi la nuit, car le petit commençait à vomir du lait. Le matin, il l'a même conduit à l'hôpital pour faire un examen de santé, au risque de le faire subir une EEG. A cette nouvelle, nous, ayant eu cette expérience, l'avons rassuré.

Le lendemain, le petit a pleuré plusieurs fois dans la journée et a mal dormi. Les nouveaux parents étaient à nouveau paniqués. Mais la raison nous paraîssait évidente : craignant qu'il ne vomisse encore, la nouvelle mère ne le laissait pas manger à sa faim. Au lieu de l'allaiter à temmps, elle lui donne à boire de l'eau.

Ainsi commençait une série de cours que nous étions sensés de donner. Il faut faire ceci et il ne faut pas faire cela. On y mélange des reproches, des critiques, sans se priver de la fierté du "déjà véçu".

La cousine nous écoutait dévotement, tandis que son mari gardait une mine indifférente. Les grands parents ne cessaient pas de dire qu'ils s'en sortiraient bien.

Dans les jours suivants, nous avons découvert d'autres aspects à corriger ou à améliorer : Il faut laver l'enfant plus souvent; il faut opter pour des couches et abandonner des draps froids; il faut que la mère ne prenne pas tant de soupe de poulet.... Notre intervention est vite devenue excessive, alors irritante.

Au bout de cinq jours, toute cette famille nous a enfin offert un grand sourire, ayant hâte de nous dire adieu. Et dans l'avion de retour, on continuait à déplorer leur manque d'art pour élever le petit.

 

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